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Bordeaux Wine Tasting 2014 J2

Bordeaux Wine Tasting 2014 J2

J’arrivais volontairement en retard au cas où le problème  de la veille se répétait.

Cette fois-ci je connaissais les lieux , et j’étais déterminé à faire un maximum de découvertes …en essayant de les savourer au maximum bien entendu!

Le coin central étant bondé, je bifurquais a gauche et commençait comme la veille par un vin du coin:

  • Le CHATEAU SEGUIN (PESSAC LEOGNAN) à côté duquel j’ai grandis !

Sur place le propriétaire, une personne abordable, passionnée et passionnante, Mr Denis DARRIET. En plus de cela c’est un excellent commercial,(mais pas dans le mauvais sens du terme!) ayant travaillé dans la haute joaillerie… ce n’est pas étonnant.

Je commence d’emblée par le premier vin: CHATEAU SEGUIN 2012 : Très beau nez, on ressent le terroir, et la richesse des fruits ( 50 cabernet sauvignon/50 merlot). L’ensemble est très élégant. Malgré une légère verdure, ce vin peut déjà se boire sans que l’on crie à l' »infanticide ». Les tanins se fondent lentement mais surement, offrant une belle finale fraiche en bouche… très prometteuse!

Le deuxième vin n’est pas un second, c’est le CHATEAU SEGUIN 2012 CUVEE DE LA HOUSE. Il diffère du premier par son assemblage (60 cabernet sauvignon/40 merlot) mais aussi et surtout parce que les parcelles ne subissent pas de traitements de synthèse. L’explication est claire, il y’a la volonté de mettre le moins de produits possible dans les vignes… en me précisant bien « dans la mesure du réalisable actuellement ».

Le nez est un peu différent, normal l’assemblage n’est pas le même vous me direz, on est plus dans la complexité , on peut donc souligner la qualité du cabernet sauvignon, apportant de la profondeur à un très beau fruité. Là encore, pas d' »infanticide » à ouvrir cette bouteille même si elle est loin d’être à son apogée, c’est un vin déjà agréable à boire, avec une petite touche de réglisse en finale…

Très beau vin dont je félicite Mr DARRIET, lui même ravis de me faire découvrir ces bijoux et me conseillant sur le ton de la confidence ( vous verrez plus tard que le terme est plutôt bien choisi) en ouvrant une bouteille non étiquetée… et m’invitant à repasser à 16 H pour gouter le summum de Seguin…Je suis intrigué et je répondais donc à MR DARRIET « à tout l’heure! »

  • Je décidais de rester sur l’appellation PESSAC LEOGNAN avec le CHATEAU OLIVIER situé à Léognan.

 Château OLIVIER BLANC 2012, très démonstratif en attaque, offrant des notes boisées mais encore vertes. La finale qui s’ensuivie, boisée, était très fraiche…FRAIS c’est d’ailleurs le terme que j’ai donné à ce moment là à la petite troupe qui passait de stands en stands, pour danser en musique autour du vin. Il fallait choisir un terme décrivant ce vin afin qu’un air et qu’une danse particulière soit enclenchée par un violoniste et une très charmante danseuse… je ne me suis pas trop mouillé avec ce terme!

Je passais au rouge avec le DAUPHIN D’OLIVIER 2012 avec un nez de fruits noirs plutôt fins. Par contre les tanins étaient trop râpeux…heureusement le « frais » revenait après, rendant la finale plutôt agréable.

Le CHATEAU OLIVIER 2008 présenté offrait un nez plus complexe, sur le cuir, un cuir puissant.

  • Encore et toujours dans les PESSAC LEOGNAN j’accédais ENFIN au Domaine de CHEVALIER que j’avais en vue depuis la veille mais qui ne désemplissait pas !

Arrivé sur place je compris! il y avait un Jéroboam ouvert de Domaine de CHEVALIER 1999 qui attirait la foule!

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Le producteur présent avait l’air très gentil mais croulait sous les sollicitations.

je commençais par le blanc sec CLOS DES LUNES D’ARGENT 2013 dont s’occupe le Domaine de Chevalier mais dont les vignes sont basées à Sauternes.

Je trouvais le nez timidement fruité, la bouche acide, peut être était il trop froid pour l’apprécier…et aussi trop tôt. A revoir, son prix est abordable il pourrait être le parfait compagnon de l’été.

Je goutais enfin le DOMAINE DE CHEVALIER 1999 offrant une magnifique robe tuilée. Le vin surement à son apogée, dégageait un nez explosif, sur le cuir, le bois précieux, les fruits murs…Vraiment très très classe, avec une bouche très structurée, dans la dentelle. C’est donc avec harmonie, délicatesse que nous basculions sur une finale très fraiche, constante. Je comprend mieux l’engouement autour de moi et pourquoi ce stand ne désemplissait pas!

Je goutais ensuite le CHATEAU LESPAULT MARTILLAC 2011 qui est une autre propriété mais dont s’occupe l’équipe du Domaine de CHEVALIER.

J’avais déjà gouté ce vin que j’avais adoré avec de la recherche et une finale particulièrement élégante.

je n’ai malheureusement pas retrouvé ce sentiment, plutôt une finale assez vive. Le producteur étant assaillis, je n’ai pas pu demander plus d’explications. Une prochaine fois peut être.

  • Parcourant l’allée, je tombais sur un de mes « objectifs », un Margaux, ou plutôt deux. Deux châteaux appartenant à la même maison étaient présents :

CHATEAU DU TERTRE 2006 (MARGAUX 5 ème GCC) offrant un nez riche et soyeux avec une bouche égale au nez: un beau vin .

CHATEAU GISCOURS 2006 (MARGAUX 3 ème GCC) était assez râpeux mais offrait des notes intéressantes de sous-bois. La finale était dans la même veine.

  • Ça y’est je continuais ma route et tombais sur le CHATEAU RAUZAN SEGLA (MARGAUX 2 ème GCC)

Je dégustais le second vin SEGLA MARGAUX 2008 avec un nez sur les vieux fruits confits. La bouche était un peu acide, ca restait agréable.

Le RAUZAN SEGLA 2011 était plus sur les fruits et le coté élégant, forcément j’appréciais plus. Toutefois là encore un peu d’acidité, heureusement la finale me reprenait dans ses bras et me rappelait à  son élégance.

Le RAUZAN SEGLA 2004 quand à lui était plutôt timide, pourtant des notes poivrées venaient en bouche. Il faudrait reboire ce vin dans un moment plus intime pour qu’il puisse révéler plus en profondeur ses charmes !

  • Derrière se trouvait un stand de crémants de Bordeaux : la Maison CALVET

Je commençais par le CREMANT BRUT ROSE (80 cabernet sauvignon 20 merlot) que je trouvais assez élégant, agréable, rafraîchissant et surtout très bien équilibré. Vraiment c’est une belle découverte , un rapport qualité prix très bon, cette maison n’est pas encore bien distribuée à ce que l’on m’explique mais qu’importe j’irai directement à la source m’en procurer!

Le CREMANT BRUT était plus classique, agréable très axé sur des notes de pomme verte.

  • Cet entracte bienvenue, je reprenais sur les Margaux avec CHATEAU BOYD CANTENAC (MARGAUX 3 ème GCC)

Et, surprise! je revoyais la personne qui m’avait servit lors de la fête du vin et qui m’avait fait découvrir de magnifiques Saint-Estèphe!

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Le stand étant assez fournis, je commençais par le CLOS MAUCAILLOU 2010 BORDEAUX SUPERIEUR ..il n’y a pas l’appellation Margaux mais les raisins en proviennent!

Je suis très agréablement surpris par ce vin, gourmand et élégant , c’est sûr qu’à l’aveugle il se ferait qualifier d’un second vin de Margaux…et l’avantage du coup, en appellation Bordeaux supérieur, c’était son prix! A 10 euros on s’y retrouve largement ! Simple, charmeur et très souple, voilà un très bon rapport qualité prix.

Je poursuivais avec le BOYD 2007 MARGAUX , un vin très soyeux, très vif, le tout accompagné d’un nez assez puissant et riche, nous faisant terminer sur une belle finale bien accordée

Ensuite vint le TOUR MASSAC 2002 MARGAUX , un vin très doux, caressant le palais pour s’orienter vers un dessein plus animal: une « tigresse » qui se dévoile après un regard angélique et qui ne fait pas son âge.

Enfin arriva le tour du CHATEAU BOYD CANTENAC 1999, offrant un nez très complexe et élégant, une belle bouche très riche, et une finale longue et magnifiquement équilibrée. Une femme de rang si je peux dire. Faisant part de mes impressions que j’adorais ce vin mais que j’adorais aussi le clos Maucaillou… et que j’adorerai un mélange des deux, la personne que je connaissais du stand me reprenait. Il croyait que je voulais mélanger les deux ! J’expliquais juste que le vin dont je rêve serait un peu entre ces deux là. Nous arrivions à un terrain d’entente. Peut être faudrait il que je goute ce premier vin plus jeune ? Je comprenais entre les lignes que cette femme de rang que je décris était plus qu’une femme de rang pour mon interlocuteur, il s’agissait de sa reine !  Pas touche ! 😉 Je poursuivais.

  • SAINT ESTEPHE est une appellation de choix que j’affectionne, aussi je me rendais chez COS LABORY (5éme GCC)

je commençais par le second vin les CHARMES DE COS LABORY 2011 ST ESTEPHE

Le nez était très puissant, masculin, fruité, les tanins râpeux mais pas gênant, il y’avait le petit gout vanillé caractéristique des futs de chêne.

Le COS LABORY 2011 avait beaucoup de structure, de puissance et d’élégance. Bien que jeune, il était déjà affirmé : un bel officier qui aura beaucoup de succès auprès des femmes. En se disant cela, il est facile de comprendre pourquoi les femmes aiment les vins de st-estephe: c’est logique 🙂

le COS LABORY 2009 avait un nez harmonieux , élégant, dans la puissance, la vigueur, et offrait un beau retour en bouche. Pourtant il avait encore du temps devant lui, la question que je pourrai poser à présent est : Mesdames saurez vous attendre votre officier parti au front ? il n’en reviendra que meilleur ! (Enfin si il revient, car si je le trouve sur ma route je l’ouvrirai sans aucune pitié 😉 )

  • Je me dirigeais sur le stand de LA FLEUR DE BOUARD (LALANDE DE POMEROL),

Propriété de Hubert de Bouard, propriétaire du grand cru classé St-émilion ANGELUS, et tenue par sa fille Coralie, présente sur le stand. Belle occasion de découvrir ce château qui fait tant parler de lui dans les Lalande de Pomerol.
La FLEUR DE BOUARD 2012 était épicée fruitée, pas mal du tout!  Bien équilibrée et fraiche malgré son jeune âge.

LA FLEUR DE BOUARD 2011 avait plus de charme en nez mais un peu moins en bouche , j’aime la complexité du cabernet sauvignon mais j’adore la gourmandise du merlot…cette expérience me faisait prendre conscience petit a petit des vins que j’aime et m’aidait par la même à mieux comprendre les vins que je dégustais.

Cerise sur le gâteau, je finissais par LE PLUS DE LA FLEUR DE BOUARD 2010 , le summum de la gamme avec des arômes de fruits plus personnels, plus gourmands, plus élégants… PLUS quoi! 🙂

Bon 2010 c’était un peu tôt pour l’apprécier pleinement à mon sens, mais c’était déjà très bon. SI vous hésitez, il vaudrait mieux ouvrir le « classique » 2010 de leur gamme, qui est plus ouvert, pour l’avoir gouté quelques jours auparavant… ce fut une très belle découverte!

  • Je revins du coté de St Estephe avec LAFON ROCHET 4 ème GCC.

Le second vin LES PELERIN DE LAFON ROCHET 2011 avait déjà un beau nez engageant, on sentait une bonne structure. Il était dès à présent accessible avec un boisé puissant. Un bon vin, appréciable dès maintenant mais avec du temps également devant lui… ca fait plaisir !
Le LAFON ROCHET 2010 avait un nez très élégant et très caractérisé, des odeurs de fumé apparaissaient, des tanins très serrés, une bonne persistance, une touche de velours, de poivre mais dans la fraicheur…grande réussite que ce 2010 !
Le LAFON ROCHET 2006 était plus brut, plus gourmand, plus prêt a boire, que de puissance !

  • Je retournais vers Margaux : là encore un stand de deux grands vins :

CHATEAU LABEGORCE 2012 MARGAUX (CRU BOURGEOIS SUPERIEUR) avait un beau nez frais, sur les fruits, une bouche un peu verte, mais qui ne nous empêchait pas de sentir la beauté des « petits fruits noirs » et cette petite touche poivrée que l’on ressentait sur la langue en finale
Le MARQUIS D’ALESME 2011 MARGAUX (3 ème GCC) était puissant, gourmand, et frais. On retrouvait les mêmes caractéristiques en bouche mais de manière décuplée ! Quelle intensité ! En même temps rien qu’a sa couleur on pouvait le présager : vin encore jeune , mais vraiment bien!

  • Un autre MARGAUX me stoppa : PAVEIL DE LUZE (CRU BOURGEOIS)

PETIT PAVEIL 2012 appellation Bordeaux : il s’agit comme pour Boyd Cantenac de vignes de Margaux déclassées, le nez fumé était intéressant. Le rapport qualité prix ( 10 euros) en fait un vin très intéressant.
Je dégustais donc le PAVEIL DE LUZE MARGAUX 2011, avec un nez élégant, racé. Une touche de poivre, et un équilibre vraiment remarquable. Il faut souligner ici la qualité de l’assemblage qui m’impressionnait, au même titre que la longueur qui était offerte, et dans laquelle se dégageait de la rondeur…Un vin surprenant, malgré sa jeunesse je ne percevais que peu d’acidité.

  • Autour du stand du fameux Château BEYCHEVELLE (appellation SAINT-JULIEN ,4 ème GCC) , je commençais par:

AMIRAL BEYCHEVELLE SAINT JULIEN 2008 : vin très structuré, agréable, mais difficile d’en dire plus. La proportion servie était tellement infime que j’ai cru que c’était une blague !
Le BEYCHEVELLE 2008 avait un nez plus rêche, il était TRES travaillé, TRES équilibré. Allez pour critiquer je trouvais qu’il lui manquait un peu de fougue ! Mais je pinaille là 🙂
Le BEYCHEVELLE 2012 SAINT JULIEN était plus fort, je ne saisissais pas la structure, surement encore trop jeune. Très difficile de se prononcer à ce stade, il n’en était qu’à ses balbutiements.

  • Retour au stand des SAINT ESTEPHE :

CHATEAU DE COME 2008 SAINT ESTEPHE (cru bourgeois): le nez était sur le fruit confit. La composition en bouche était un peu rapide mais l’équilibre correct.
Le CHATEAU CLAUZET 2007 SAINT ESTEPHE (cru bourgeois) avait un nez que je trouvais attirant, ouvert sur les fruits et les sous bois. Il y’avait également une senteur animale légère, en adéquation avec le reste. En bouche j’y trouvais un bel équilibre, précision : équilibre il y’avait mais dans la puissance !
Le CHATEAU CLAUZET 2010 SAINT ESTEPHE avait un nez très équilibré, J’aimais beaucoup. On était sur le fruit et le cuir. La bouche était équilibrée et fondante. Je me laissais emporter par ce vin 🙂

  • Un peu de place se faisait au stand de LEOVILLE POYFERRE SAINT JULIEN 2 ème GCC, j’en profitais pour m’y glisser.

Le directeur était présent, personne très sympathique, il se prêtait volontiers au jeux des « selfies » avec nos amis nippons, véritables groupies de son vin ! Le directeur apparaissait un peu comme une Rockstar à ce moment là, c’était cocasse.

Le premier vin servi fut un second, PAVILLON LEOVILLE 2012 avec un nez puissant, fruité, et des notes de « fer » assez fondues. Déjà agréable mais tout de même avec de grosses touches vertes en finale. Mieux vaut attendre avec ce vin.
Le MOULIN ROCHE 2010 n’est pas un second vin mais un domaine distinct appartenant à LEOVILLE .
il était aussi poivré, équilibré, élégant. La bouche était fondue, équilibrée et bien structurée…il y’avait du niveau!

Le LEOVILLE POYFERRE 2008 avait lui aussi ce poivré typique, et un nez comme une bouche très très structuré, très élégant, et vraiment très très agréable…une vrai réussite!! Je comprenais mieux l’engouement autour de ce château !

  • D’autres Saint-Julien :

Le CHATEAU GLORIA 2006 ST JULIEN était très porté sur les fruits rouges, avec du boisé, très puissant.
Le SAINT PIERRE 2011 SAINT JULIEN 4ème GCC était lui aussi fort, mais me paraissait plus doux. Je lui ai trouvé un bel équilibre.

  • En vrac quelques Saint-Estephe:

Le BEAU SITE SAINT ESTEPHE 2011 cru bourgeois avait un nez de grande classe, frais, animal…il offrait une bouche équilibrée et ronde, fruité mais avec une pointe d’acidité.

Les ORMES DE PEZ 2011 SAINT ESTEPHE cru bourgeois exceptionnel était dur et râpeux. Il se reprenait très vite dans un doux équilibre, qui le rendait beaucoup moins austère. La finale était poivrée et puissante.
Le TRONQUOY LALANDE 2011 SAINT ESTEPHE possédait un très bel équilibre malgré sa jeunesse. On était ici sur des fruits rouges murs. Je le trouvais aussi assez fin.
Le TRONQUOY LALANDE 2005 SAINT ESTEPHE présentait des fruits plus évolués, le style était différent, plus classique.
Le LILIAN LADOUYS 2010 SAINT ESTEPHE cru bourgeois avait un beau nez, l’élégance était largement perceptible. L’équilibre entre les matières fruit/animal était intéressante et fraiche (cela traduit mon rapport merlot/cabernet sauvignon). La bouche était très ronde, suave, très équilibrée. La finale un peu jeune, mais c’est pour chipoter, j’ai adoré ce vin !

  • Quelques Pauillac :

Le Château HAUT BAGES MONPELON 2011 cru bourgeois supérieur PAUILLAC avait un nez charmeur, précieux et équilibré. L’impression en bouche était très belle, mais un léger cran en dessous du nez, j’ai trouvé, ce qui ne l’empêche d’être tout simplement magnifique.
Le Château LYNCH MOUSSAS 2008 ,5 ème GCC PAUILLAC avait un nez qui enveloppait et déposait littéralement sur les cailloux. Les fruits rouges confits prenaient le relais. Malheureusement en bouche c’était pour moi trop tôt.
Le Château BATAILLEY PAUILLAC 2007 5ème GCC avait un nez fumé, équilibré, très beau. Il dégageait beaucoup d’arômes mais une pointe d’acidité en finale.
Le Château LYNCH BAGES 2011 5 ème GCC PAUILLAC avait un nez fruité, fin , mais très élégant. Il était râpeux en bouche, mais on sentait vraiment l’élégance. Une belle persistance équilibrée s’offrait à nous, finale sur la vanille, et aussi une belle longueur.

Le Château PEDESCLAUX 2010 PAUILLAC 5ème GCC était élégant , classique, d’un bel assemblage. La finale était toute en douceur et volupté. On finissait sur une longue note fraiche des plus sympathiques !

  • Il était déjà 16h! Et je n’avais pas oublié la proposition qui m’avait été faite au stand du CHATEAU SEGUIN PESSAC LEOGNAN!

Mr DARRIEU n’était alors pas présent sur les lieux. Je faisais  la connaissance de sa mère, personne très gentille, ravie d’être là.
Nous avons pu beaucoup échanger.
Ca y’est je pouvais découvrir CONFIDENCE »S » de SEGUIN 2009, le bijoux de Mr DARRIEU, m’indiquant au passage que ce vin était  souvent confondu à l’aveugle avec un certain HAUT-BRION … 😉
Je dégustais: Voyons voir ..fraicheur, fruité, j’étais immédiatement imprégné. Ce vin était d’une rondeur et d’un velouté remarquable. Il y’avait une précision et une finesse extraordinaire, un bijou assurément. Les groseilles et la réglisse, le tabac en totale harmonie ! Ça fondait littéralement en bouche, on atteignait une certaine plénitude qui durait, qui durait…au moins 20 secondes ! Mr DARRIEU était amusé et ravi de voir que son bijoux faisait son effet… j’ai été transporté et assurément si je pouvais je rachèterai le stock entier.

Merci pour cette sublime découverte!

  • Je m’en retournais du coté de Margaux, chez MARQUIS DE TERME 2011 4 ème GCC

Le MARQUIS DE TERME 2011 4 ème GCC avait un beau nez, fruité et gourmand, un Margaux classique et sympathique qui me faisait de l’effet.
Le Couronne de MARQUIS DE TERME 2011 lui aussi avait un beau nez flatteur
Le MARQUIS DE TERME 2010 était dans la même veine, fruité.
Voilà un château régulier que j’aime bien.

  • J’étais à coté alors je fonçais chez SOCIANDO MALLET, le Haut -Médoc que je préfère.

Le SOCIANDO MALLET 2012 avait un très bel équilibre, je retrouvais ici la valeur sure. Il était déjà très équilibré, c’était surprenant comme il était facile à boire même si bien sûr on percevait la jeunesse.
Le SOCIANDO MALLET 2008 avait ici encore un bel équilibre, il était puissant, les tanins râpeux, il n’était pas très porté sur les fruits.
Je faisais part de mon amour pour ce château aux personnes du stand qui étaient ravies et très gentilles. Nous échangions durant quelques temps avec beaucoup d’humour.
Elles me conseillaient d’aller au stand juste à coté, un Sauternes. J’avais  repéré ce stand, j’avais un feeling  et généralement je suis assez bon de ce coté là… je ne me m’étais pas trompé!

  • J’étais donc sur le stand Raymond LAFON Sauternes.

Je goutais le RAYMOND LAFON 2011 SAUTERNES, petite propriété voisine entre autre du mythique YQUEM…et là je  je me pris une claque!
Le nez était explosif, généreux, et la bouche ce fut encore plus ! Ce vin est une bombe de fruits. Aucun écœurement possible, le sucre était présent mais s’estompait progressivement, ce vin c’ était une corbeille de fruit luxuriante et généreuse.

  • Le propriétaire me conseillait à son tour d’aller au stand de CHATEAU LE SARTRE PESSAC LEOGNAN. Je me laissais tenter.

Je goutais Le SARTE BLANC 2012. Son nez était très citronné, frais, mais un peu vert.
Ensuite Le SARTE BLANC 2009. Ici la subtilité était de mise, et le gout de citron affirmé en fraicheur. L’image d’un « sorbet au citron » me vint, ce qui fit sourire le propriétaire.
Je passais aux rouges : Le SARTRE 2012 avait un beau nez fruité, frais, agréable. Douceur et caractère seraient les deux meilleurs termes pour le décrire. Il n’y avait pas d’agressivité sur les tanins, sauf peut être sur la finale.

Le SARTRE 2009 était la même chose en plus évolué, l’assemblage me rappelait le 2012. Ce vin avait une texture plus douce, plus langoureuse.

  • A coté se trouvait un Graves qui m’intriguait: le Château DOMS

Malheureusement la propriétaire était désolée, elle avait la voix cassée ! Ca n’empêchait qu’il y avait un bon feeling entre nous et nous prenions le temps d’échanger un petit peu.

Le DOMS BLANC GRAVES 2013  attaquait  fraichement acidulé, pas trop acide, un bon rapport qualité prix.
Le DOMS ROUGE 2011 avait un nez très puissant, mais se montrait assez rond en bouche.
Le DOMS ROUGE 2011 cuvée AMELIE du nom de la propriétaire avec qui je discutais emportait mes faveurs. J’y trouvais un très bel équilibre entre sensibilité et caractère, j’étais doublement charmé 😉

  • On était sur la fin du salon, je n’avais pas vu la journée, aussi pour finir je me faisais plaisir et retournais sur le stand de CHATEAU QUINTUS SAINT EMILION regouter le millésime 2011 que j’avais tant apprécié.

Je réitère mes propos, ce vin est magnifique!!

Derrière moi se trouvait le Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande et je regoutais le millésime 2006, la grande classe !

  • L’appel pour évacuer se faisant insistant, mais j’allais quand même faire un dernier stand : Château  PRIEURE LICHINE 4ème GCC MARGAUX

je goutais CONFIDENCE DE PRIEURE LICHINE 2011 MARGAUX: Un vin très souple, fruité, encore jeune mais très bien.

La fin du festival se faisant de plus en plus insistante, mais la charmante hôtesse me servait tout de même le  PRIEURE LICHINE 2011 qui avait un nez plus élégant, mais toujours fruité. La bouche était déjà structurée mais malgré tout il était trop jeune pour le boire maintenant.

En même temps que tout le monde rangeait, la personne du stand de Pichon Comtesse, avec qui j’avais sympathisé me demanda de l’aider à assurer la sécurité de son convoi et me promettait une bouteille pour ce job… Vous vous doutez bien que j’acceptais… d’ailleurs je l’aurai fait volontiers sans rien en retour. J’escortais ce monsieur jusqu’aux souterrains et repartais avec une magnifique bouteille du second vin de la Comtesse : Réserve de la Comtesse 2006 que j’avais trouvé vraiment sympas. La grande classe!

De quoi très bien finir cette édition de Bordeaux Wine Tasting! Je me suis régalé, j’ai découvert des tas de vins, des tas de personnes intéressantes et sympas. Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde.

Merci à vous! Que d’émotions et de découvertes, j’ai une pensée à tous les autres stands que je n’ai pas pu faire, mais il m’aurait fallu bien 3 journées en plus pour tout faire à mon rythme ! Ce n’est que partie remise !

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